Huit espaces ont été illuminés tour à tour, dans cet ordre :
— le centre d’artistes Verticale
— le Théâtre de la grange
— une maison unifamiliale
— un commerce
— une cabane de jardin
— une bâtisse industrielle
— un appartement au 15ᵉ étage d’une tour
— l’École secondaire Mont-de-La Salle
— le centre Verticale, à nouveau
Quartiers : Sainte-Dorothée, Sainte-Rose, Saint-Martin, Laval-des-Rapides, Pont-Viau, Saint-Vincent-de-Paul
Pendant une année, l’œuvre a circulé d’un lieu à l’autre, investissant aussi bien des espaces privés que publics ou commerciaux. De l’extérieur, on pouvait apercevoir une lumière constante derrière certaines fenêtres, sans toujours savoir qu’il s’agissait d’une œuvre d’art. Cette logique d’Voir la définition complète dans le lexiqueart infiltration brouillait la frontière entre le quotidien et l’intervention artistique : une maison, une école ou un commerce semblaient soudain habités par une présence inhabituelle. Partout, la même intensité lumineuse transformait des lieux ordinaires en signaux étranges au cœur de la ville.